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            De nos jours, les progrès médicaux et scientifiques ne cessent d'évoluer, ce qui pose de nouvelles difficultés dans les décisions et les mesures à adopter. C'est pour cela que le terme "Éthique" a été instauré.

 

Inventé depuis de nombreux siècles par Socrate, Platon, Aristote, les Stoïciens ou encore Épicure lors de l'Antiquité, il a connu de nombreux changements à travers le temps. Notamment il y a quelques années, en 1994, on a créé un nouveau terme, la Bioéthique, qui concerne la médecine ainsi que la recherche utilisant les parties du corps humain. Elle vise à définir les limites de l'intervention de la médecine sur le corps humain en garantissant le respect de la dignité de la personne, mais aussi éviter toute forme d'exploitation dérivée de la médecine.

 

Il existe à l'échelle mondiale, un Comité International de la Bioéthique et en France un Comité Consultatif National d'Éthique (CCNE), créé en 1983 qui n'est pas un comité dit de bioéthique, mais qui donne des avis sur les questions de bioéthique. Elle est révisée tous les cinq ans afin de voir les avancées médicales et de pouvoir répondre en imposant des lois sur les nouvelles interrogations.

 

L'évolution de la recherche scientifique depuis la dernière révision en 2011 pose des questions inédites en particulier sur l'utilisation des cellules souches (cellules composant le jeune embryon et pouvant fabriquer toutes les autres cellules du corps) à des fins thérapeutiques et sur le clonage thérapeutique. De plus, les couples ne pouvant pas procréer réclament l'élargissement des conditions d'accès à l'assistance médicale à la procréation. L'insémination et le transfert post-mortem d'embryons ainsi que la gestation pour autrui, faisant intervenir une mère porteuse, pratiques aujourd'hui interdites, font également l'objet de demandes sociales.

 

Même si son objectif est de trouver des solutions aux différents problèmes médicaux, elle permet de garder le contrôle. La Bioéthique a donc pour but de protéger les patients, mais aussi d'éviter toute infraction moralement infaisable par les médecins ou les chercheurs.

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